Un samedi à Fakarava

Samedi donc et journée sans plongée.
Footing ce matin au levé du soleil pour éviter trop de chaleur sur la route bétonnée qui mène à l'aéroport. Il y a un peu de vent coté océan comme depuis notre arrivée et c'est bien agréable, à la fois pour le footing mais aussi pour ventiler le bungalow et minimiser les moustiques. Le Chikungunya est dans tout les esprit ici. 80 % de la population en a été affecté. On se protège mais cela n'évite pas tout.
L'attraction du jour c'est l'arrivée d'un bateau de touristes à Rotoava.
Déjà hier soir, sur le quai, des gens préparaient un stand d'accueil. D'autres, comme tous les soirs, pêchent des sortes de maquereaux sans appât, avec l'hameçon seul. Ils ont le coup, les petits comme les grands pour attraper ces poissons qui vivent en banc. Cela fera partie de leur petit déjeuner.
Ici pas de magasin comme vous pourriez vous les imaginer. Il y a deux épiceries à la mode chinoise. On y trouve tout ce que l'on peut trouver au bout du monde. De la Hinano bien sur, pas mal de conserves, des jus de fruits, quelques légumes, des chips et quelques gâteaux sec et parfois même des Princes goût chocolat :-)
Je n'ai pas vu de cochon ici mais il y a beaucoup de poules et de coqs, des chiens en nombre. Le reste c'est le produit de la pêche qui n'est pas maigre.
Fakarava est classé réserve de biosphère par l'Unesco depuis 2007. Une appellation qui s'inscrit dans un projet international de développement durable, dans une recherche d'harmonie constante entre activités humaines et préservation de la nature. Par exemple, pas de fish-feeding ici pour le moment

Le village a changé d'aspect. Des échoppes sont ouvertes un peu partout, guettant la manne des touristes qui débarquent. Ils sont accueillis au son des rythmes polynésiens et des vahinés qui offrent une fleur de tiaré à chacun d'eux.

Pour cette occasion qui ne se présente qu'une quinzaine de fois dans l'année, les paumotus se font beaux.

Son collier est très beau

 Couronne de fleurs et perle noire

J'en profite pour une photo locale

Il y a beaucoup de touristes débarqués, Il faut dire que la population de l'atoll est équivalente en nombre à la capacité d'accueil du Princess of the seas qui est au mouillage.

D'habitude, c'est désert

Arrêt déjeuner pour nous dans un snack que nous n'avons pas encore testé avec une vue pas aussi paradisiaque qu'hier mais pas mal non plus.

Ce que nous avons bu

Petit jeu : le premier qui devine le plat cuisiné de ce midi gagne une carte postale de Moorea ou un Stickers Hinano pour sa voiture ; au choix. Allez, jouez !!!

Ce flot de touristes débarqués squattent nos petites plages. Mais ici il y a des ressources, celle-là, ils ne l'ont pas trouvée.

Un petit bain après-déjeuner est le bienvenu, il fait chaud.

Il est 16h30, le dernier touriste quitte le quai, Rotoava retrouve sa torpeur habituelle.
Nous on sort de l'eau.
Demain, en principe, on va à la passe sud.